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logement français - Page 2

  • LES HAUTS DE VANVES VICTIME DE VIGIPIRATE : L’INSECURITE A REMPLACEE LA TRANQUILLITE D’ANTAN RUE DE CHATILLON

    « On n’a jamais connu de tels événements au 13 rue de Châtillon ! » se lamentent les anciens, c'est-à-dire les plus vieux habitants de la cité Payret Dortail, géré par l’office départemental d’HLM des Hayuts de Seine (Hauts de Seine Habitat) lorsque Isabelle Débré, vice Présidente du Sénat et 1ére maire adjointe de Vanves s’est rendu sur place vendredi dernier en fin d’après midi. Elle a eu l’occasion de découvrir les dégâts occasionnés par ces jeunes dealers qui viennent, dés la fin de l’après midi, occuper la place, en coupant l’électricité des parties communes, en agressant dans le noir les habitants qui remontent chez eux tranquillement, en découpant au vu de tous, leurs paquets de sachets de drogue,  en occupant l’entrée de la cité qui a été tagée, grâce aux témoignages des quelques habitants présents lors de sa visite

    Et pourtant, le fondateur des logements HLM  et surtout des cités jardins, à l’époque de la construction de cette cité dans les années 30,  Henri Sellier, visait la tranquillité des habitants. Ce qui n’était pas aussi évident que cela au tout début, car les premiers habitants de cette cité venaient du bas de Vanves habitués à aller au puits chercher l’eau, et à faire leurs besoins dans le jardin, en dehors d’une population venant de Paris, employés, flics, ouvriers…qui ont organisés une certaine vie collective. « Il fallait vivre dans cette cité en  bon pére de famille » selon les règles de l’office d’HLM de l’époque qui avait installé des jardinières aux fenêtres que les habitants devaient fleurir. Les premiers accrocs à ses règles sont survenus vers 1943 lorsque sont venus s’installer des habitants de Boulogne après les bombardements des usines Renault. « C’était des communistes qui vivaient entre eux et qu’on appelait « racaille » se souvient un habitant en parlant de deux vieilles dames charmantes qui habitaient au dessus de son logement. Le second accroc est intervenu dans les années 70 à cause d’un trafic de drogue : « Mais c’était plutôt des fumeurs de joints qui avaient aménagés un fumoir dans les caves, auquel a mis fin la gendarmerie de Vanves » raconte cet habitant qui se souvient même qu’à cette époque avait couru le bruit que des éléments d’Action Directe s’était planqués dans les caves. « Mais de gros bras habitaient,  dans les années 70,  notre cité, et qui voulaient vivre en paix, sans problème. Si de tels faits s’étaient déroulés, ils y auraient mis fin très vite en  s'occupant de ses jeunes » ajoute t-il

    Mais voilà, plus de 40 ans plus tard, cette cité Payret Dortail n’est pas la seule, dans ce quartier de la rue de Châtillon, à subir la loi des dealers venus tant de l’intérieur de cette cité, que de l’extérieur. Ils se sont déplacés, quittant l’immeuble du logement Français, en face, à cause de la caméra de vidéosurveillance, des interventions de la BAC, des premières mesures prises par le bailleur pour fermer les caves et bientôt résidentialiser cette résidence. Ils se sont donc déplacés, tout d’abord dans cette cité HLM Payret Dortail qui pourraient entraîner des conséquences très graves à entendre certains habitants : « Vous savez, ils vont faite très vite l’amalgame entre ses jeunes, arabes, africains, peu importe, et le projet de  mosquée, le djihad avec ce que nous avons vécu ces derniers temps…Ce ne sera plus le vivre ensemble mais le rejet. Ecoutez les réflexions des habitants actuellement qui penchent vers le FN. Tout cela est sous jacent. Mais ils disent bien, pour l’instant : « ils nous emmerdent ». Il suffit de voir les africains qui sont arrivés dans la cité. Ils vivent entre eux, ne disent pas bonjour, ne participent à la vie de la cité lorsque des animations sont organisés » explique t-il en regrettant cette ambiance.

    Isabelle Debré, lors de sa visite, a pu se rendre compte,  que cette ambiance se détériore ailleurs, tout à côté, car la caméra de vidéosurveillance n’a fait que déplacer les problème. La résidence Batigere, derrière le Logement Français, est en proie aux mêmes problèmes : occupation des locaux poubelles, du parking, des jardins intérieurs. Des habitants ont tentés de réagir sans être entendus tant du côté du commissariat qui a refusé d’enregistrer leurs plaintes, que du bailleur Batigere qui a commencé timidement à réagir en ayant décider de fermer les locaux poubelles et fait enlever les bancs des jardins intérieurs. Mais ses habitants qui n’en dorment plus, se sentent délaissés, abandonner à leur sort… à cause de Vigipirate et du manque de véhicules lorsqu’ils s’adressent au commissariat de Police. La résidence des Balcons voisine, commence à être touchée, mais pas aussi gravement. Il n’empêche que l’un de ses habitants s’est vu répondre par la police lorsqu’il a vu sa place de parking occupé par un véhicule sans roues : « Prenez des photos, envoyez les nous en recommandé, et nous verrons ce que l’on peut faire ! » - « Et si je l’enléve moi même ! » - « vous risquez la prison ! ». Mais il y a encore mieux, lorsque le propriétaire de ce véhicule s’est vu répondre lorsqu’il a voulu récupérer les roues de son véhicule pour dégager la place : « On ne peut pas, parce qu’il faut que l’on demande l’autorisation au voleur ! ». Voilà le genre d’histoire que l’on entend se développer dans ce quartier qui se sent délaissé par les pouvoirs publics qui se retranchent bien facilement derrière « Vigipirate ». Mais cela va  faire, bientôt le jeu du FN qui surfe là-dessus  -  à scruter les résultats sur les bureaux de vote de ce quartier – lorsqu’il n’y aura pas un dérapage que beaucoup des gardiens rencontrés par Isabelle Debré craignent…. Et pendant ce temps là, rue de Châtillon, la police surveille un pavillon, ce qui rajoute à l’incompréhension des habitants de ce quartier.

  • UNE SEMAINE BLEUE A VANVES : UN OBJECTIF POUR LA VILLE : « BIEN VIEILLIR CHEZ SOI» MAIS SURTOUT « LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT »

    « Le nombre de personnes sollicitant le pôle senior est en nette évolution. Les situations sont de plus en plus complexe, leur suivi nécessite des interventions multiples, que ce soit au domicile de la personne âgée ou en réunion de synthèse avec les différents acteurs impliquées. On observe à travers ces situations complexes, un isolement réel des personnes âgées associés à une perte d’autonomie, auxquels s’ajoutent des problématiques financières et/ou de santé au titre desquelles les maladies neuro-dégénatives sont les plus fréquentes » indiquent les responsables du Pôle Senior dans le rapport d’activités 2013  des services de la Mairie,  qui est amené à « gérer de plus en plus de situations individuelles complexes pour lesquelles il en est l’acteur principal, notamment du fait de la désertion territoriale (départ de l’EDAS à Issy les Moulineaux, de la CRAMIF et de la CPAM) et de la restriction de leurs missions respectives ».

    Ce constat n’est pas étonnant comme l’a montré l’Institut des Hauts de Seine qui développe depuis 20 ans tout un programme de prévention et de solidarité pour accompaner le vieillissement grâce notamment aux Forums « Giga-Senior »  qui se déroule tous les 2 ans à Vanves. « Les effets de la canicule de 2003 sont en train de se perdre. Les personnes qui vivent seules augmentent. 30 000 personnes sont en situation d’isolement relationnel (moins de 5 contacts par mois) dans les Hauts de Seine. Je ne vois pas comment cette situation peut d’améliorer. Cette facette de la vieillesse va devenir un fléau » constatait hier matin Bénédicte de Kerpringent, sa directrice/fondatrice lors d’une conférence sur « Bien vieillir dans 20 ans » au Conseil Général des Hauts de Seine pour ouvrir cette semaine Bleue. Et à laquelle participait Patricia Kaazan, Adjoint au Maire chargé des Seniors et de la Famille  …Tout en ne cachant qu’il y a bien sûr des signes d’espérances que cette semaine bleue est l’occasion de faire ressortir, en dehors de la sensibilisation sur des thèmes importants complétant les actions officielles qui portent souvent sur la santé, alors que la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement dit loi « AAA » (Anticipation, Adaptation, Accompagnement) est en discussion.

    Les personnes âgées représentent 19 78% des vanvéens (5341 sur 27002 habitants) contre 15,9% en 1999, soit 1/5 de la population, pourcentage inférieure à la population des plus de 60 ans en France (22,6%) mais supérieur à celui des Hauts de Seine (18,7%). Prés de la moitié ont entre 60 et 69 ans, plus d’un quart a 80 ans. La part des plus de 80 ans est en nette augmentation (10,7% à Vanves contre 8,8% en France et 7,3% dans les Hauts de Seine). Cette caractéristique vanvéennes a une une incidence directe sur la charge de travail du pôle Senior « qui gére notamment le maintien à domicile et doit faire face de plus en plus fréquement à des situations de maintien à domicile complexe liées à des problèmes de santé mentale croissante dans cette tranche d’âge »  expliquent ses responsables. « Ces situations nécessitent un temps important de travail dans l’accompagnement direct des personnes mais aussi dans la concertation entre partenaires et également dans l’analyse des situations qui correspondent à de nouvelles problématiques sur lesquels nous devions nous aguerrir et ajuster notre professionnalisme » ajoutent ils en constatant « qu’il en ressort une saturation de certains agents dont la charge de travail croît et pour lesquels une situation d’inconfort se créé ».

    LE SERVICE INTER GENERATIONNEL

    Le dernier diagnostic social avait constaté une légère augmentation de la dépendance et insistait sur l’importance de lutter contre l’isolement social et la conservation du lien social. D’où l’objectif assigné de travailler sur les activités et les animations spécifiques, grâce notamment au service inter génération qui est mobilisé pendant ses 5 jours et sur un service de transports à la demande pour les personnes âgées et handicapées. Ce pôle a pour objectif de « valoriser les savoirs-faire de nos concitoyens et l’engagement des participants en faveur d’un bien être collectif pour les personnes avec les vanvéens les plus dépendants ». Il a mis en place de nombreuses réalisations - livres CD, rencontres inter âges, printemps des poétes, fête de la musiques… avec le Biblio Club, la chorale du Club Murillo – et développé la convivialité à travers des ateliers « chansons », « poésies », « contes », mais aussi en partenariat avec des associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul (goûter musical, excursions), les accueils de loisirs (interventions  et spectacles dans les maisons de retraits)… « qui ont eu des effets très positifs sur la santé physique et morales des plus isolées ». L’un des points forts ces derniers temps a été « un partage de la parole dans notre commune » afin de développer les échanges entre les générations et surtout pour « mieux s’écouter et mieux apprendre à vivre ensemble ». Le CCAS participe à cette animation en ayant affecté un animateur à mi-temps, notamment à l’espace Danton avec des jeux de sociétés, 2 à 3 sorties par mois, un accompagnement au cinéma de Vanves. Il  organise le célébre repas des Seniors au Pavilon Dauphine (47 400 € inscrits à son budget en 2013), la distribution de ballotins de chocolats de 500 gr (22 850 € pour 2548 bénéficiaires en 2013).

    LE POLE SENIOR DU CCAS

    Le CCAS permet de son côté de développer des prestations permettant le maintien à domicile, en aidant financiérement les plus démunis pour l’emploi de personnel à domicile dont bénéficient  88 personnes dont 21 handicapées (64 dont 14 handicapés un an auparavant)  ou pour la livraison de repas à 19 bénéficiaires représentant 6038 livraisons de repas par Elior. Elle verse une allocation différentielle qui permet d‘offrir un complément de ressources dont bénéficie 4 couples, accompagne les personnes âgées dans leurs démarches administatives, organise des transports à la demande dont 36 seniors ont profité, sans compter les dispositions du plan cancule chaque été  qui touche un plus grand de personnes agées (76%)  grâce à un dispositif qui s’est affiné pour déceler un plus grand nombre de personnes fragiles. Occasion de constater que « beaucoup sont en difficulté d’un point de vue psychologique, supportant mal la solitude accrue à cette période, en lien avec la fermeture des magasins, les vacances des amis et de la famille »

    UNE COORDINATION GERONTOLOGIQUE

    Le CCAS a mis en place depuis 2007 une coordination gérontologique permettant tout d’abord l’animation d’un véritable réseau de professinnels locaux du secteur médico-social grâce à des réunions mensuelles permettant de se rencontrer, faire connaissance avec les missions de chacun, et trimestrielles sur des thèmes comme la bientraitance/Maltraitance, la notion sociologique du vieillissement ou de participer à des réflexions notamment autour de la diffusion du film « Amour » de Mickael Haneke. Ensuite  le suivi de situations lourdes, à domicile ou en sortie d’hospitalisation. 25 situations complexes de personnes âgées souvent isolées ont ainsi abouti à des placements en maisons de retraites, à instruire 3 demandes de protection juridique, une hospitalisation d’offices en 2013. Le service a aussi instruit 92 dossiers d’APA (Allocation Personnalisée pour l’autonomie)

    LA RESIDENCE DANTON

    Enfin, Le CCAS gére la résidence Danton  de 81 appartements qui a conservé son statut initial de HLM classique après un débat sur son évolution en EHPAD, avc la mairie, Le Logement Français et l’AREPA dans le courant du 1er semestre 2013. En raison de la diminution du GMP et du nombre de seniors dépendants, ils ont décidé en Juin 2013 d’en rester là, avec une atribution de logements sans critère d’âge, des activités de restauration  (6276 déjeuners servis en 2013 dont 657 festifs), et d’anmatioon au rez-de-chaussée, un système de téléalarme géré par Europ-Assistance...

    LE PROGRAMME

    Lundi 13 octobre

    10h-12h  à l’hôtel de ville : Découverte des talents des Seniors

    14h30-16h à Panopée :  Atelier « L’art culinaire pour (r)éveiller les papilles » animé par le Service Prévention Santé.

    14h-17h à La Palestre  : Forum « Senior acteur de sa vie »

    Mardi 14 octobre

    10h-12h à l’espace Danton  : Atelier création culinaire « Autour d’une tarte »

    10h-12h au Marché : « Kim goût » pour les enfants dans le cadre de la semaine du goût

    15h-17h  au restaurant La Girafe : Débat « La conscience vient en mangeant »

    Mercredi 15 octobre

    10h30-11h30 salle Murillo :  Spectacle « L’engagement poétique du Moyen-Age à nos jours » proposé par le Pôle inter-génération.

    13h30-17h salle Murlilo : Grands-parents et petits enfants sont attendus pour partager de nouvelles façons de jouer ensemble.

    Jeudi 16 octobre

    10h-12h au Marché : « Kim goût » organisé pour les enfants dans le cadre de la semaine du goût

    12h-15h au foyer Danton : Repas « bleu lagon ». Dress code : un accessoire ou tenue bleue

    14h-16h à la salle Latapie  : Atelier confort thermique « Bien au chaud chez soi » animé par l’agence du climat.

    16h30-18h30 au collége Saint Exupery : Diffusion du film « On est tous le vieux de quelqu’un » suivi d’un débat (15 jeunes / 15 seniors)

    Vendredi 17 octobre

    14h30-17h à La Palestre: Bal de la Semaine bleue animé par Pierre Meije et Pascal

  • PAS D’EHPA AU FOYER LOGEMENT DANTON DE VANVES : 40 ANS APRES SA CREATION, IL RETROUVE UN STATUT DE RESIDENCE NORMALE DU LOGEMENT FRANÇAIS

    La transformation du Foyer Danton en EHPA (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées)  lancé par le Conseil d’Administration du CCAS et la Mairie de Vanves, tout au moins pour ses six premiers étages, a été abondonné. Souvenez-vous, c’était en Octobe 2011, un audit avait été confié à l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées) par le CCAS le 4 Octobre 2011 pour déterminer les conditions dans lesquelles la mise en conformité du statut de la résidence Danton avec la réglementation des EHPA devait être réalisée pour obtenir ce statut juridique. La maire avait informé deux jours plus tard les résidents et le personnel afin de les rassurer sur leur devenir.

     

    Le logement français avait essayé de trouver des solutions pour le remettre aux normes avec la ville, ce qui s’était révélé difficile à cause de la configuration de la résidence qui avait été conçue à l’époque pour se fondre dans l’habitat collectif. Le cabinet qui a réalisé l’audit avait  proposé de consacrer les 6 premiers étages à cet établissement et de transformer les 4 étages supérieurs en logements classiques. Aucun résident ne devait être mis dehors, la municipalité laissant les logements dans les étages supérieurs se libérer naturellement, alors que les autres seraient  mis aux normes de la même manière.

     

    L’audi préconisait des travaux pour rendre conforme les parties communes du rez-de-chaussée aux normes ERP pour favoriser la régularisation du statut de l’établissement et des mesures pour optimiser sa gestion (modification de l’organisation quotidienne, convention de partenariat avec le CCAS pour maintenir l’animation au niveau actuel et ouvrir l’établisement aux personnes âgées extérieures,  installlation d’un systéme de téléalarme individuel, relié à un plateau d’appel d’urgence Europ Assistance, modification de la convention APL du Logement Français pour diminuer le reste à charge des résidents…).

     

    Quand les différents partenaires de cette opération ont voulu aller plus loin  dans les négociations et les transactions, le logement Français n’a  pas voulu passer délégation à l’AREPA sur les 6 premiers étages et la mairie a reculé devant le coût trop cher d’une telle opération. De surcroît, il apparait très nettement que la moyenne d’âge des résidences est en dessous des critéres retenus pour un EHPA, d’après le calcul du GIR de la personne âgée, c’est à dire  le fameux coefficient d’autonomie selon la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressource)) qui permet d’évaluer la perte d’autonomie ou le degré de dépendanc, physique et psychiqye, des personnes agées, et notamment des demandeurs de l’allocatin personnalisée d’autonomie (APA) dans l’accomplisement de leurs actes quotidiens.

     

    Ainsi ce projet d’EHPA est abandonné, mais le foyer Danton perdurera tout au moins au rez de chaussée, avec son restaurant-salle de séjour, son personnel, pour assurer des prestations pour les retraités de Vanves, hanitant ou non cette résidence. Aucun résident actuel ne sera mis dehors et les logements libérés seront alors attribués par le Logement Français comme n’importe quel résidence dont il assure la gestion   

     

    Occasion de rappeler que ce foyer logement (avec son restaurant) a 40 ans, car il a été construit par le Logement Français et ouvert ses portes en 1973/74 avec un conventionnement logement en 1981,  dans ce quartier du Plateau alors en pleine rénovation. Il servait à reloger les personnes âgées expropriées de leur habitat vétuste et détruit par cette vaste opération d’aménagement. Et il avait été conçu à l’époque pour se fondre dans l’habitat collectif. 

     

    Il comprenait 82 appartements répartis sur 10 étages gérés directement par le Logement Français, les occupants signant un bail locatif et payant leur loyer 382,65 € pour un studio et 459,22 € pour un deux pièces (aujourd’hui)  directement à cette SA d’HLM. Un dispositif de réservation des logements à partir des demandes de la commune avait été mis en place en 2000.

     

    Il a connu toute une série de travaux de réhabilitation au cours de ses années avec l’isolation et le ravalement des façades, la transformaton de l’entrée avec boites à lettres, portier et contrôle d’accès, adaptation des logements (barres d’appui, revêtement anti-dérapant), réagencement des abords et des espaces verts, amélioration sans discontinué des services (restaurants, télé-alarme, repas à domicile…)….

     

    Sachant tout d’abord qu’il proposait jusqu’à présent  des services identiques à ceux d’un établissement mésdico social mais sans agrément du Conseil Général, payants pour la restauration et gratuits pour les autres offerts par le CCAS, sauf l’esthétique et la pédicure. Enfin le budget total de fonctionnement de ce foyer se montait pour le CCAS à 279 738 € dont 221 810 € pour les salaires du personnel et 57 928 € de charges diverses ( location du logement du gardien, alimentation, achats des repas,  animation…).